J’aime la Suisse, et j’aime le lui dire. Le problème, c’est que la Suisse n’aime pas être aimée. Elle se détourne en crispant sa frimousse comme une enfant farouche qu’on essaie d’embrasser. La Suisse se méfie de l’amour. Elle sait qu’elle ne le mérite pas, par conséquent l’amour qu’on lui porte ne peut être que suspect et intéressé. On peut aimer les commodités qu’elle offre aux nantis, sa propreté et son ordre, la ponctualité de ses trains, la blancheur de ses cimes et l’onctuosité de son chocolat. Mais aimer la Suisse *pour elle-même*, quelle folie !
La guerre d’Ukraine n’aura pas de fin
Elle ne fera que se diluer dans le paysage. Jusqu’à l’implosion de ses commanditaires. Ou au bouquet final…