Bernard Wicht: fragilité, instabilité, imprévisibilité
La faiblesse du monde occidental nous renvoie à des moments charnières de l’histoire moderne comme l’été 1914, selon Bernard Wicht, historien militaire et stratège.
La faiblesse du monde occidental nous renvoie à des moments charnières de l’histoire moderne comme l’été 1914, selon Bernard Wicht, historien militaire et stratège.
Dis-moi, Seigneur: qu’est que l’homme? Et si ceci n’est pas tout de même la fin? Pensées sur le chemin de la Résurrection.
Depuis la nuit des temps, les puissances rêvent de l’arme absolue qui leur assurera la domination totale. L’atome aura joué ce rôle au cours du XXe siècle, assurant une certaine paix paradoxale grâce à l’équilibre de la terreur. Mais l’atome fait-il encore suffisamment peur? Ne devrions-nous pas nous inquiéter d’autres «innovations»? Nous avons posé la question à deux observateurs éveillés.
Les Chinois nous ont mis en garde depuis longtemps: les guerres du XXIe siècle ressembleront à tout sauf… à la guerre. Aujourd’hui déjà, nous voyons se déchaîner cette nouvelle forme d’affrontement «hybride». Gabriel Galice nous l’illustre en théorie et en exemple.
De Kennedy à Biden, l’évolution de la pensée stratégique américaine ressemble à une régression émotionnelle. Le potentiel de destruction, lui, n’a pas régressé. L’ex-maître du monde ne veut pas admettre que son hégémonie est terminée, et il est prêt à tout pour essayer de la restaurer. Jusqu’à risquer la confrontation finale.
Pendant que les Européens se «sensibilisent» à la défense, les affaires des complexes militaro-industriels américain et russe vont bon train. Au point qu’ils risquent bien de rester seuls sur scène…