Le colonel Jacques Hogard semble sortir tout droit d’un roman de Schœndœrffer ou de Volkoff. En tant qu’officier, commandant les forces spéciales de la Légion, il a participé en première ligne aux opérations les plus délicates de l’armée Française, dans la corne de l’Afrique, au Rwanda ou au Kosovo. Sur ces deux opérations historiques, il a publié deux témoignages personnels qui contredisent frontalement les clichés et les approximations diffusés par les médias. Après l’occupation de la province serbe du Kosovo par l’OTAN, il a quitté l’armée et dirige depuis lors EPEE, une entreprise spécialisée en intelligence stratégique. Retourné à la vie civile, Jacques Hogard n’en a pas moins conservé tout son franc-parler, son courage physique et intellectuel et la lucidité de son regard. Retour d’une visite en Syrie, il nous relate les impressions qu’il en a retirées et dénonce l’erreur colossale du gouvernement français et de l’Occident à l’égard de […]
Une patiente quête d’être
Ou: comment nous avons compris ce que nous sommes… L’Antipresse fête ses dix ans de parution. Elle a beaucoup évolué ses débuts, mais la forme et la substance avec lesquelles elle se présente aujourd’hui ont en grande partie été élaborées lors de l’événement le plus dystopique du XXIe siècle. Voici l’histoire de cette transformation.

