L’auteur de «La langue du IIIe Reich» fut un témoin de premier plan de la dérive totalitaire allemande. Nous poursuivons ici la lecture de son Journal, riche en descriptions poignantes.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.