On va évoquer ici un roman de Vladimir Volkoff, *Le Bouclage*, publié il y a une trentaine d’années, en 1990. La date de publication est importante. Nous sommes au lendemain de la chute du mur de Berlin (1989). Chacun, à l’époque, eut clairement conscience qu’une page était en train de se tourner dans l’histoire du monde. On avait basculé dans autre chose. Mais quoi au juste?
Le roman, dernier refuge des espions?
A notre époque, écrire des livres sur l’espionnage est la seule manière d’être espion: il n’y en a pas d’autre. Car s’il est quelque chose qui ressort du roman posthume de John le Carré, c’est bien que l’espionnage aujourd’hui est mort.