Si les foules chérissent leur servitude, à quoi bon les abreuver de propagande et leur laver les cerveaux en permanence? Ne sont-elles pas déjà conquises? Si, elles le sont. Mais les voies du contrôle des masses ne sont pas si simples.
Ce que la Guerre froide nous cachait
En ce temps-là, Éric Werner était antisoviétique, voire atlantiste. Comme Raymond Aron, comme Camus. Et, dans leur époque, ils avaient raison: la liberté était bien «ici». Comment auraient-il pu deviner la vilaine plaisanterie que l’histoire allait leur jouer?