Dans la prise de certaines décisions lourdes de conséquences, aucune loi n’est plus invoquée. La violence s’étale donc au vu et au su de tous. Elle est là toute nue, on ne se donne même plus la peine de la voiler.
L’anomie vue depuis un car postal
Jadis, il y avait les «sauvageons» dans les banlieues. Aujourd’hui, la sauvagerie s’invite même dans le cœur du rêve alpestre: les cars postaux suisses. Les chauffeurs sont en première ligne face à la déglingue — et n’ont souvent personne pour les soutenir. L’un d’eux a accepté de témoigner.

