Un Maréchal, suivi d’un Général, ont écarté la France de ses voies, et s’ils n’avaient pas existé, ce peuple serait devenu majeur, leur crime est d’avoir fait à leur pays un devoir de l’état d’enfance. Au siècle où nous vivons, ce crime est le plus grand de tous, il ne faut plus de pères et l’on devrait abattre sans clémence un chef osant prétendre à la paternité. Les peuples d’hommes libres sont des peuples d’orphelins, il n’est de fraternité qu’à ce prix. La France a payé chèrement ce confort intellectuel, elle n’est pas sortie de la stupeur et ce qui la menace est la stupidité parmi les ruses, les légendes et les équivoques. L’on frémit de dégoût au vu des maîtres qu’elle se donna, ces sont des charlatans que cette nation encense, ce sont des pipeurs qu’elle magnifie, ce sont des maquignons qu’elle aime. — Albert Caraco, Simples remarques sur la […]
Au pays du Soleil indolent
Le Japon est-il le laboratoire ultime de l’utopie technologique ou une preuve de résistance à l’extinction des traditions et des identités? C’est l’interrogation qui m’a animé tout au long de ce voyage. Je ne prétends pas y apporter de réponse, mais je peux proposer un chemin de méditation. Qui, dans ce pays d’ombres et de lumières, s’incarne forcément aussi en images.

