Je prenais mon premier café du matin et parcourais ma revue de presse lorsque Damien s’est affalé en face de moi. La station-service où je commence mes journées est peu à peu devenue ma consultation. Les habitués viennent s’asseoir sans crier gare pour peu que la place soit libre.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.