Les gens ne disent pas toujours ce qu’ils pensent, mais parfois oui, quand même. Exemple, le milliardaire suédois Frederik Paulsen, cité par *Le Temps*. Ne déclarait-il pas récemment à la radio suisse qu’il *«regrettait “les critiques émotionnelles injustifiées” envers l’ancienne URSS»?*
Le «temple bionumérique» d’Andreï Foursov (2)
Nous sommes donc entrés dans l’ère du «capitalisme de surveillance» et de l’idéologie néolibérale — mais s’agit-il encore de capitalisme, et même d’idées? Nous ne sommes plus les clients, mais les objets d’un marché inédit où la personne humaine dans son intégrité est devenue la marchandise. La «deuxième modernité» ainsi mise en place n’a plus besoin de populations instruites ni de classes moyennes. Elle s’en débarrasse par un lavage de cerveaux intense et la mise en avant d’une lie sociale que toutes les époques précédentes avaient réprimée…