Je dispose de deux automobiles pour me déplacer. L’une est un cabriolet suédois (la Vénérable), l’autre un SUV allemand (la Précieuse), et vingt-cinq ans les séparent. Passer de l’une à l’autre me permet de mesurer le gouffre technologique que nous avons creusé sous nos pieds sans nécessité aucune. Toutes deux sont de la classe moyenne supérieure, toutes deux noires. Chacune, en son temps, a prétendu offrir le meilleur de la technique. Chacune est à même de m’amener d’un point A à un point B dans un confort suffisant et avec de sérieux excès de vitesse pour une consommation comparable. La Vénérable, datant du début des années 1990, demande un peu plus de soin, ne serait-ce que parce que la marque a disparu et que les pièces se raréfient. Ses composantes, en particulier les plastiques, accusent les blessures de l’âge, mais la bête est robuste. La capote fuit un peu à […]
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.