Nous sommes devenus un Hérode collectif. Nous lâchons la proie pour l’ombre, or la moindre ombre nous terrifie. Nous avons créé une civilisation de lâches criminels qui se prennent pour des chevaliers blancs. Et tout cela ne nous sauvera pas d’une fin ignominieuse. N’est-ce pas plutôt comique, comme scénario?
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.