La plante vit entre deux mondes qu’elle relie : le souterrain, celui où sont les morts, où est la matière, et l’aérien, là oû sont les âmes et l’esprit. C’est pourquoi l’être de la plante est ouvert, tel un pont ou un portail, ouvert vers l’extérieur et l’intérieur, vers le haut et vers le bas. Il est plus ouvert que l’être humain qui s’est déjà détaché de la terre et qui demeure impuissant face à la ténèbre souterraine. La fleur, en tant qu’organe spirituel de la plante, est le symbole de l’âme. La partie sombre, les racines, appartient aux morts dont les corps se trouvent là-dessous; la fleur, la partie claire, appartient aux morts dont les âmes sont là-haut. — Béla Hámvas. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Au pays du Soleil indolent
Le Japon est-il le laboratoire ultime de l’utopie technologique ou une preuve de résistance à l’extinction des traditions et des identités? C’est l’interrogation qui m’a animé tout au long de ce voyage. Je ne prétends pas y apporter de réponse, mais je peux proposer un chemin de méditation. Qui, dans ce pays d’ombres et de lumières, s’incarne forcément aussi en images.

