«Vous avez cette éternelle sornette que si l’anarchie devait survenir, elle viendrait des pauvres. Pourquoi le devrait-elle? Les pauvres ont été rebelles, mais jamais anarchistes; ils ont davantage d’intérêts que quiconque à l’existence d’un gouvernement décent. Le pauvre homme est réellement chevillé au pays. Le riche, non; il peut toujours aller en Nouvelle-Guinée avec son yacht. Les pauvres se sont parfois soulevés contre un mauvais gouvernement; les riches se sont toujours soulevés contre l’idée même d’être gouvernés.» — G. K. Chesterton, L’homme qui était Jeudi, 1908. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Les aphorismes du philosophe sur le pouvoir total (entretien avec Alexis Haupt 2/2)
Comment discréditer et étouffer les voix dissidentes? Comment monter une chasse aux sorcières? Pourquoi les populations se laissent-elles faire? Que signifie ce déni de tyrannie? — Cette suite et fin de l’entretien entre Ariane Bilheran et Alexis Haupt aborde des problèmes fondamentaux de la dignité humaine en l’époque où nous vivons.