- Christian Aubret, 23.10.2021.
- Sabine Ferguson, 23.10.2021.
- Jacques Vabry, 23.10.2021.
- Brigitte V. 23.10.2021.
On ne peut plus faire taire aujourd’hui l’adversaire en lui balançant à la figure la Deuxième Guerre mondiale. C’était bien commode pour maintenir un monopole du «narratif», mais cette ère est finie. La désacralisation de ce moment de l’histoire ne va toutefois pas sans conséquences.
Peut-on aujourd’hui «avancer masqué» comme les pâles sujets de l’empire communiste décrits par Czesław Miłosz? Peut-on plier l’échine devant n’importe quelle exigence d’un pouvoir désaxé, appliquer n’importe quelle procédure absurde tout en «n’en pensant pas moins»? Face à ce dilemme, Olivier Battistini défend ardemment la position d’Alexandre Soljénitsyne: le mensonge ne passera pas par moi!
On peut voir dans ces tumultes des événements isolés, locaux, sans cause extérieure. On peut aussi y lire la tentative désespérée d’un empire en perdition de freiner une réorganisation inéluctable du monde par l’aggravation tous azimuts du chaos.
Jusqu’à trois mois de prison et cent mille francs d’amende si vous vous opposez à la «libre» transition sexuelle de votre propre enfant… Cette menace ne sort pas d’une dystopie de science-fiction. Elle fait partie d’un projet de loi examiné dans le canton du Valais, pourtant réputé catholique et conservateur. Que reste-t-il de l’autorité juridiquement garantie des parents sur l’éducation de leur progéniture?
Comment peut-on jouer au souverain quand on a soi-même la laisse autour du cou? C’est tout le dilemme des potentats régnant pour le compte d’autrui, et il ne date pas d’hier. Un concept élaboré au temps de l’Occupation paraît plus actuel que jamais dans l’Europe de 2024.
Tout est la faute de Vladimir Poutine, bien sûr. C’est ce que pensent ses adversaires, et même certains de ses admirateurs. En attendant, comme le chef d’État russe, malgré ses erreurs colossales, est en train de mettre l’Occident en échec, les think tanks de service moulinent en toute hâte un plan B…
Rien ne remplace, pour le voyageur, cette sensation d’arriver au bout du monde lorsqu’il pose le pied sur l’île de Providence, située en mer des Caraïbes, au large de la côte orientale de Nicaragua.
Pourquoi le système insiste-t-il tant à nous faire accepter comme nouvelles normes les innovations les plus loufoques? Est-il simplement décadent, désaxé, ou suit-il un «mode d’emploi» du contrôle des masses expérimenté depuis un siècle déjà dans l’utopie marxiste? Le témoignage de Czesław Miłosz nous aide à comprendre ces menaçantes niaiseries.
Dans l’univers survolté des jeux vidéo, on les appelle des NPC. Je vous épargne l’appellation anglaise. Nommons-les des «Personnages non incarnés». Ce sont ces figures qui ne sont pas actionnées par les joueurs de chair et d’os, mais par l’ordinateur lui-même.
Il n’y a rien d’étonnant à ce que le régime occidental défende bec et ongles le régime policier aujourd’hui installé à Kiev. La sagesse populaire ne dit-elle pas: qui se ressemble s’assemble? Et n’est-ce pas «notre démocratie comme réalité» que nous protégeons là-bas?
Comment sommes-nous gouvernés? C’est l’objet fondamental de la quête menée par Lucien Cerise tout au long de ses réflexions et de ses écrits. À mesure que les événements se précipitent et que les stratégies se dévoilent, ses observations apparaissent de plus en plus convaincantes et ses thèses de plus en plus crédibles. Il en donne un résumé dans cet entretien réalisé par Alexandra Klucznik-Schaller.
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.