Premier État européen à avoir signé [un accord de libre-échange avec la Chine en 2014][3], puis un Partenariat stratégique innovant en 2016, la Suisse continue sur sa lancée et n’entend se laisser dicter sa politique étrangère ni par l’Union européenne ni par les États-Unis, pourtant ses deux premiers partenaires commerciaux.
Un avion à notre goût
La Suisse avait-elle vraiment besoin du F-35? On peut en douter. En tout cas, il n’y a pas eu de sérieux débat sur la question. D’ailleurs il eût été futile. La vraie question, c’est: la Suisse aurait-elle pu se permettre de ne pas l’acheter aux Américains? (Et aussi, subsidiairement: combien la rançon va-t-elle lui coûter au bout du compte?)