Premier État européen à avoir signé [un accord de libre-échange avec la Chine en 2014][3], puis un Partenariat stratégique innovant en 2016, la Suisse continue sur sa lancée et n’entend se laisser dicter sa politique étrangère ni par l’Union européenne ni par les États-Unis, pourtant ses deux premiers partenaires commerciaux.
L’effondrement (3)
Ce qu’il y a d’intéressant dans le développement actuel, c’est la symétrie observable entre politique intérieure et extérieure. Les deux vont de pair. D’un côté, un bellicisme virant de plus en plus à l’hystérie, de l’autre une accélération de la dérive autocratique.