«Il faut, avant tout, que l’historien soit libre dans ses opinions, qu’il ne craigne personne, qu’il n’espère rien. Autrement, il ressemblerait à ces juges corrompus qui, pour un salaire, prononcent des arrêts dictés par la faveur ou la haine. (…) L’unique devoir de l’historien, c’est de dire ce qui s’est fait (…), et négliger tout le reste ; en un mot, la seule règle, l’exacte mesure, c’est de n’avoir pas égard seulement à ceux qui l’entendent, mais à ceux qui, plus tard, liront ses écrits (…), ne s’inquiétant pas de ce que dira tel ou tel, mais racontant ce qui s’est fait. (…) Il vaut mieux, prenant la vérité pour guide, attendre sa récompense de la postérité que se livrer à la flatterie pour plaire à ses contemporains. Telle est la règle, tel est le fil à plomb d’une histoire bien écrite.» — Lucien de Samosate, De la manière d’écrire […]
La France a trouvé un stratagème pour envoyer ses militaires en Ukraine
Les sociétés de sécurité privées en France ne datent pas d’hier, mais le gouvernement vient discrètement de leur affecter un rôle très différent dans le contexte du conflit ukrainien. Les médias français s’étant très peu intéressés à la question, nous reproduisons ici une analyse russe qui montre que tout le monde n’est pas dupe. Avec, en prime, un «in cauda venenum» comme disaient les Latins…

