«Il faut, avant tout, que l’historien soit libre dans ses opinions, qu’il ne craigne personne, qu’il n’espère rien. Autrement, il ressemblerait à ces juges corrompus qui, pour un salaire, prononcent des arrêts dictés par la faveur ou la haine. (…) L’unique devoir de l’historien, c’est de dire ce qui s’est fait (…), et négliger tout le reste ; en un mot, la seule règle, l’exacte mesure, c’est de n’avoir pas égard seulement à ceux qui l’entendent, mais à ceux qui, plus tard, liront ses écrits (…), ne s’inquiétant pas de ce que dira tel ou tel, mais racontant ce qui s’est fait. (…) Il vaut mieux, prenant la vérité pour guide, attendre sa récompense de la postérité que se livrer à la flatterie pour plaire à ses contemporains. Telle est la règle, tel est le fil à plomb d’une histoire bien écrite.» — Lucien de Samosate, De la manière d’écrire […]
La vie oubliée des orphelinats de France
Mathilde Jaffre a visionné *Adieu le Foyer* de Catherine Epelly et Claude Deries, un documentaire poignant sur la vie dans un foyer de garçons dans la France du XXe siècle. À travers ces témoignages ressurgit le récit d’une existence faite d’épreuves et de drames, mais aussi de camaraderie et de joie. Une aventure humaine sur nos terres qui nous semble déjà si lointaine, comme si des siècles nous en séparaient…
 
					

