«Prendre la nation telle qu’elle est»
Les événements suivent la pente de la civilisation, nous dit le mémorialiste. De quelle pente s’agit-il? Et où nous mène-t-elle aujourd’hui?
Les événements suivent la pente de la civilisation, nous dit le mémorialiste. De quelle pente s’agit-il? Et où nous mène-t-elle aujourd’hui?
Je dispose de deux automobiles pour me déplacer. L’une est un cabriolet suédois (la Vénérable), l’autre un SUV allemand (la Précieuse), et vingt-cinq ans les séparent. Passer de l’une à l’autre me permet de mesurer le gouffre technologique que nous avons creusé sous nos pieds sans nécessité aucune. Toutes deux sont de la classe moyenne […]
J’étais en train d’écrire ma chronique de la semaine lorsque j’ai appris le décès soudain de Thierry. L’effarement et la tristesse m’ont paralysé. J’ai compris que ce n’était pas la peine de résister, mais qu’il valait mieux comprendre et traduire la puissance de ces émotions. Les événements du monde peuvent attendre, nos tempêtes intérieures, elles, sont impérieuses. Plutôt que de finir l’article en cours, j’ai rassemblé quelques notes sur cet ami discret qui me manquera tant.
On ne peut que féliciter la presse et les médias, en particulier officiels, pour leur rôle dans le fonctionnement d’ensemble du régime occidental. Heureusement qu’ils existent. On ose à peine imaginer ce qui se passerait s’ils n’existaient pas: toutes ces questions auxquelles les dirigeants seraient alors obligés de répondre parce qu’elles leur seraient posées…
Comme chaque année, la Suisse déroule cette semaine le tapis rouge devant les participants du Forum économique mondial, appelé WEF par les connaisseurs et Ouef-Ouef par les vrais initiés. Le déploiement de forces est impressionnant. Mais contre quelle menace?
Houellebecq a bien du courage, mais il n’a pas raison pour autant. Dans son pronostic sur la guerre civile qui attend la France, il a tout simplement oublié l’un des protagonistes, et non le moindre.