Une théologie du néant à la manière de Lovecraft.
Les machines nous écraseront-elles?
Les poètes sont les plus grands visionnaires. Voici bientôt un siècle, David Herbert Lawrence nous mettait en garde contre la robotisation.
Une théologie du néant à la manière de Lovecraft.
Les poètes sont les plus grands visionnaires. Voici bientôt un siècle, David Herbert Lawrence nous mettait en garde contre la robotisation.
La mélancolie fut aussi appelée «maladie sacrée» avant d’être banalisée comme «dépression». Poètes, penseurs et âmes sensibles sont ses premières victimes…
Il se publie beaucoup de choses au sujet de la guerre en Ukraine. En général, ces publications illustrent une vue assez superficielle et stéréotypée du conflit. L’ouvrage de Jacques Hogard, lui, les confronte radicalement, avec beaucoup de clarté et de profondeur historique — et des arguments difficiles à réfuter.
Nous l’avons relevé la semaine dernière: si la destruction de Gaza n’est pas un génocide délibéré, ce n’est pas non plus une guerre ordinaire. Tout au plus, une guerre asymétrique à fronts renversés où c’est le camp du plus fort et du mieux armé qui recourt à l’arme du faible: la terreur. Par-delà l’indignation légitime qu’elle suscite dans le monde, elle nous en dit long sur cette fraction de l’humanité qui l’alimente et la soutient, activement ou tacitement. Exergue: le loup et les deux agneaux La tradition nous rapporte que le grand médecin arabe Avicenne (Ibn Sina), un des pères de la médecine holistique, avait élevé deux agneaux de même âge dans deux cages séparées, et selon un régime alimentaire identique. La seule différence était qu’un des deux agneaux avait vue sur un enclos dans lequel se trouvait un loup. L’agneau qui ne voyait pas le loup se développa normalement […]
Vous dites que vos droits individuels ont été violés? Vous n’avez aucun droit. Sauf, peut-être, celui d’accepter lucidement votre situation réelle face à l’État. Un éveil laborieux — et peu probable — dans un pays comme la Suisse où la confiance dans l’autorité vous a été inculquée depuis la nuit des temps.
Alors que le drapeau suédois flotte au quartier général de l’OTAN à Bruxelles et que nombre de média et d’autorités saluent cet événement, bien peu ont relevé un autre traité que la Suède a signé avec son ami américain, faisant d’elle un protectorat. Ce qu’Olof Palme eût à tout prix voulu éviter est — peut-être — en passe d’être mis en place.
Merci, mais je préfère m’abstenir: telle fut, deux siècles durant, la devise de la Suisse dans l’arène internationale. Son statut de neutralité en faisait un havre de paix et une plateforme de dialogue au cœur de l’Europe, avec tous les avantages que cela suppose. Mais, soudain, voilà que la Confédération helvétique se débarrasse de ce qui constituait l’armure même de sa prospérité. Dans l’effervescence d’un monde en pleine réorganisation, estime Oskar Freysinger, la Suisse gâche une chance historique en s’alignant sur un camp devenu minoritaire.
Dans nos deux précédentes chroniques, nous avons parlé de la dictature sanitaire en France, au travers de *L’attestation*, le très beau livre de Théo Boulakia et de Nicolas Mariot. Intéressons-nous un peu maintenant à ce qui s’est passé en Suisse pendant cette période.
Face à la dictature, il y a ceux qui protestent et ceux qui désobéissent. Il ne faut surtout pas les confondre: ce sont même deux mondes très différents. Et puis il y a la grande masse des dociles. Dont les motivations à obéir sont parfois complexes.
Chaque jour qui passe fait apparaître un nouveau durcissement du régime occidental, en sorte que le qualifier de régime policier devient de plus en plus conforme à la réalité. Le Covid-19 a servi à cet égard de révélateur. Mais pas seulement de révélateur. On a réellement franchi à ce moment-là un seuil. Ce fut notamment le cas en France, comme un récent ouvrage vient de le mettre en lumière. Même s’il se montre particulièrement (excessivement?) prudent dans ses formulations.
Un conte du Nouvel Age.
Jack F. Matlock Junior aura bientôt 95 ans. Vétéran de la diplomatie étatsunienne, il a servi son pays sur le front de la Guerre froide et assisté en direct à la débâcle de l’URSS alors qu’il était ambassadeur en poste à Moscou de 1987 à 1991. Il nous a laissé quelques témoignages éloquents et quelques réflexions sardoniques sur l’après-guerre froide et les énormes erreurs géopolitiques de son pays.