On l’appelle simplement le «Saker» (faucon sacre). C’est un Suisse d’origine russe, polyglotte et cultivé, et son nom de plume se confond avec celui de son site. Il est le fondateur d’un des blogs les plus influents de ces dernières années : Vineyard of the Saker. Lancé à l’origine aux Etats-Unis comme le journal de bord d’un Européen expatrié, exaspéré par la propagande antirusse, le Saker a acquis un lectorat fidèle et passionné depuis les événements d’Ukraine et de Syrie qui ont marqué une intensification des opérations de l’«Empire» contre les intérêts de la Russie. Aujourd’hui, le Saker a essaimé dans le monde entier. En France, en Amérique du Sud, en Russie, en Italie, en Serbie et même en Océanie, des adeptes venus de tous les horizons idéologiques — du marxisme au royalisme — ont commencé par traduire ses articles, puis ont développé leurs propres déclinaisons du «Vignoble du Faucon». […]
Ne pas se taire!
En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.
					
