On n’écrit plus aujourd’hui de livres de ce genre: près de mille pages, en plus d’une certaine densité, bien construit et pensé, se nourrissant d’innombrables lectures, en même temps que d’une bonne expérience de la vie et de ses difficultés. L’auteur dit qu’il a mis huit ans à l’écrire, on le croit volontiers. Ce livre a demandé en tout cas beaucoup de travail. Mais le résultat est là: un livre magnifique.
Le poison mortel: droit à mourir ou droit à tuer?
Désormais, en France, les «médecins» seront autorisés à tuer une personne sur la simple expression orale d’un désir de mourir. Mais l’expression du désir de mourir ne fait-elle pas partie de phases de la vie? Quand on dit: «je veux mourir», cela ne veut-il pas pas dire plutôt: «ne m’abandonne pas?»