Aucun grand crime, aucune tragédie humaine ne sont restés sans témoins. C’est à croire que le destin, ou l’inconscient collectif, affecte ce rôle à certains individus privilégiés, et leur accorde des protections providentielles pour accomplir leur mission. Ceci vaut tant pour la «grande histoire» que pour les drames intimes des familles et des communautés.
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.