Il n’existe sans doute pas d’exemple aussi criant d’instrumentalisation à des fins politiques que le cas de cette femme prise dans les griffes de l’histoire avant d’être broyée par elle. C’était la condition, pourtant, pour qu’une vie somme toute ordinaire se transforme en destin sublime. Préfigurant les milliers de victimes innocentes de la folie totalitaire.
«Cabiria» de Giovanni Pastrone (1914)
Qui se souvient encore que le cinéma italien avait déjà connu son apogée avant la Première Guerre mondiale? Production au budget colossal, «Cabiria» reste comme l’un des chefs-d’œuvre de l’époque, y compris au point de vue technique.

