L’info fonctionne à jet continu, et donc, le plus souvent, entre par une oreille et sort par l’autre. On a ainsi l’impression que le temps s’accélère. En fait le temps reste le même, ce qui change, c’est ce qu’il y a l’intérieur: de plus en plus d’infos, justement. Ensuite viennent les commentaires, et les commentaires sur les commentaires, etc. En fait rien ne se passe. Ce n’est même pas que ce qu’on raconte soit faux (encore, comme on le sait, que cela arrive assez souvent), mais tout simplement que cela n’a aucune importance. C’est comme si cela n’était pas arrivé.
Faux droit, vraies dévastations: les sanctions internationales
Où l’on voit que, comme dans le baiser fatal du *Parrain*, les sanctions internationales expriment beaucoup moins la rigueur d’un ordre juste que la brutalité d’États mus par des objectifs inavouables.