L’été 2020 restera peut-être dans l’histoire comme cette saison bascule où l’humanité a dû choisir sa carrière future. Entre régression grégaire et accès à l’âge adulte, entre retour à la raison et complaisance dans la folie, journal d’une promenade burlesque sur le fil du rasoir.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.