La guerre à laquelle on fait ici référence est une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui n’en mérite pas moins d’être appelée guerre. Une guerre avant la guerre, si l’on veut. Mais une guerre quand même. Nous y sommes aujourd’hui tellement habitués que nous ne la reconnaissons plus pour ce qu’elle est. Autrement dit encore, nous nous résignons à considérer comme normales des situations qui, objectivement parlant, ne le sont en rien.
Le grand carnaval
Nous venions de passer le mardi gras lorsque l’on apprenait la mort du prisonnier Navalny. Huit jours plus tard survenait le deuxième anniversaire de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine. De quoi entretenir la farandole carnavalesque jusqu’à Pâques et au-delà.