Quatre ans après l’entrée en dystopie sanitaire, les analyses et réfutations scientifiques, médicales, politiques ou sociales de la dictature covidienne se succèdent et s’accumulent, dessinant les contours de ce qui fut peut-être la plus vaste escroquerie de l’histoire humaine. Mais on a moins réfléchi aux leçons psychologiques et philosophiques de cette crise. Dans le silence et la réclusion, un jeune philosophe français s’y est attelé. Alexis Haupt, en général, ne donne pas d’interviews et n’apparaît guère dans les médias. Ariane Bilheran est allée à sa rencontre.
Au pays du Soleil indolent
Le Japon est-il le laboratoire ultime de l’utopie technologique ou une preuve de résistance à l’extinction des traditions et des identités? C’est l’interrogation qui m’a animé tout au long de ce voyage. Je ne prétends pas y apporter de réponse, mais je peux proposer un chemin de méditation. Qui, dans ce pays d’ombres et de lumières, s’incarne forcément aussi en images.

