La littérature des lieux, dite «régionale», est une littérature édénique. Elle infuse le macrocosme dans le microcosme. Elle ramène l’univers aux dimensions d’un domaine arpentable. Elle ordonne le chaos quand la littérature des dîners en ville s’emploie à le glorifier. Elle s’appuie si fort sur la nature que nous ne pouvons la survoler en touristes. C’est une littérature de la grande santé.
Le poison mortel: droit à mourir ou droit à tuer?
Désormais, en France, les «médecins» seront autorisés à tuer une personne sur la simple expression orale d’un désir de mourir. Mais l’expression du désir de mourir ne fait-elle pas partie de phases de la vie? Quand on dit: «je veux mourir», cela ne veut-il pas pas dire plutôt: «ne m’abandonne pas?»