Parmi les étudiants de ma génération, en Suisse, ceux qui s’engageaient dans la filière bancaire devenaient des stars ou des nababs. Il y a de cela un quart de siècle et les temps ont bien changé. La profession de banquier ne fait plus rêver grand monde. Elle pèse plutôt, quelquefois, sur le cœur de ceux qui l’exercent.
La guerre France-Russie est-elle déclarée?
La présidence et les élites dirigeantes françaises n’ont plus que la guerre à la bouche. Toute cette rhétorique n’est-elle qu’une éruption de rage impuissante, ou a-t-elle une fonction performative? En d’autres termes, cette cataracte verbale va-t-elle finir par créer la réalité qu’elle invoque sans relâche?