Il me faut encore mentionner ceci: les fleurs ont un rapport avec les morts. C’est pourquoi il est nécessaire que les cimetières soient des jardins. Toutes les fleurs sont en lien avec la mort, mais par-dessus tout les fleurs cueillies, les tresses et les couronnes. Comme c’est étrange, n’est-ce pas? Les tresses vont aux jeunes mariées et aux défunts. Qu’est-ce qui meurt vraiment dans un mariage et en quoi la mort est-elle semblable à une fête? Schuler dit que la fleur est un symbole de l’existence ouverte. Existence ouverte? Qu’est-ce donc? Une existence qui s’étend par-delà les bornes visibles de la vie. Qui s’étend en premier lieu à l’existence d’avant et d’après la vie, d’avant la naissance et d’après la mort. C’est une existence que la vie ne délimite pas, qui est ouverte vers l’avant comme vers l’arrière, vers le haut comme vers le bas. Ceci est évidemment réservé aux […]
Fin de parcours
Quand on suit l’actualité au quotidien, l’impression générale qui s’en dégage est celle d’un dérèglement croissant. Les anciennes règles n’ont plus cours, et l’on ne peut pas non plus dire que de nouvelles règles soient venues les remplacer, à plus forte raison encore lesquelles. On est donc dans le dérèglement — les règles qui se défont. Et donc tout part en petits morceaux.