Les deux traits fondamentaux de l’homme massifié : la libre expansion de ses appétits vitaux, et donc de sa personnalité ; et son ingratitude foncière à l’égard de tout ce qui a contribué au confort de son existence. Ces traits concourent à façonner la psychologie bien connue de l’enfant gâté. Ils sont uniquement préoccupés de leur bien-être, et en même temps ils restent étrangers à tout ce qui en est la cause. Ne voyant pas, derrière les bienfaits de la civilisation, des merveilles d’invention et d’élaboration qui impliquent quantité d’efforts et de prévoyance, ils s’imaginent que leur rôle se limite à exiger péremptoirement tous ces bien faits, comme si c’étaient des droits naturels. » José Ortega y Gasset, La révolte des masses, 1929. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
La planète du chaos
Quand on vous parle de guerre, vous pensez à l’Ukraine ou à Gaza. Et si le champ de bataille, en fin de compte, c’était la Terre entière? Et si toutes nos économies étaient en voie de «militarisation»?