A quoi nous sert un quelconque niveau de bien-être si, dans le même temps, nous rendons constamment le monde plus vulgaire, plus laid, plus bruyant et plus morne et si nous perdons les fondements moraux et spirituaux de l’existence? L’homme ne vit pas seulement par la radio, les automobiles ou les frigidaires, mais par tout l’univers inachetable qui se trouve au-delà du marché et des chiffres d’affaires, l’univers de la dignité, de la beauté, de la poésie, de la grâce, de la chevalerie, de l’amour et de l’amitié, l’univers de la communauté, de la diversité de la vie, de la liberté et de ce qui remplit une personnalité. — Wilhelm Röpke, Au-delà de l’offre et de la demande, pour une économie humaine (1958) Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Denis Pouchiline: «Nos enfants n’ont pas connu d’autre monde que la guerre»
Comment vit-on dans l’Ukraine en guerre? Nos médias de grand chemin «couvrent» abondamment la zone pro-occidentale, mais ne s’aventurent guère dans l’autre camp: le Donbass. Ils censurent même les reporters comme Anne-Laure Bonnel, Alina Lipp ou Graham Phillips qui documentent la terrible réalité que vivent ces régions où, depuis dix ans, les civils sont directement ciblés par les forces de Kiev. Guy Mettan s’y est rendu et en a rapporté un entretien avec un responsable de premier plan.