A quoi nous sert un quelconque niveau de bien-être si, dans le même temps, nous rendons constamment le monde plus vulgaire, plus laid, plus bruyant et plus morne et si nous perdons les fondements moraux et spirituaux de l’existence? L’homme ne vit pas seulement par la radio, les automobiles ou les frigidaires, mais par tout l’univers inachetable qui se trouve au-delà du marché et des chiffres d’affaires, l’univers de la dignité, de la beauté, de la poésie, de la grâce, de la chevalerie, de l’amour et de l’amitié, l’univers de la communauté, de la diversité de la vie, de la liberté et de ce qui remplit une personnalité. — Wilhelm Röpke, Au-delà de l’offre et de la demande, pour une économie humaine (1958) Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.