«Ce n’est que dans ses phrases éparses et contradictoires que l’homme parvient à se rassembler, à devenir entier sans perdre l’essentiel, à se répéter, à se respirer, à expérimenter ses gestes, à fonder son accent, à essayer ses masques, à craindre ses vérités, à découvrir des vérités dans les fumées de ses mensonges, à se fâcher à mort et à disparaître rajeuni.» — Elias Canetti, Le livre contre la mort, éd. Albin Michel. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
Essayiste ou militante, il faut choisir
Nous sentons se refermer sur nous l’emprise d’un système de contrôle et de conditionnement sans précédent dans l’histoire humaine. En France, un ouvrage prometteur a entrepris de le dénoncer — mais a surtout illustré, comme souvent dans la production intellectuelle française, les œillères idéologiques de son auteur.

