Ce printemps, les éditions Xenia publient un chef-d’œuvre de la littérature roumaine, qui est également une grande méditation historique. Oserait-on réhabiliter la figure de Vlad Tepes, dit *Dracula*? Marin Mincu s’est en tout cas attelé à restituer sa vie intérieure, sa *voix* plutôt, au travers d’un *Journal* de détention poignant et profond, salué en son temps par un Umberto Eco. Ce terrible chef de guerre parlant à la première personne nous restitue toute l’horreur de l’époque où il vécut, mais également la subtilité des divisions qui ont failli faire tomber l’Europe sous la coupe ottomane.
La vraie crise: comment l’escamoter?
Il est bien connu que les autorités aiment faire diversion. On amuse ainsi les populations, et pendant ce temps on fait ce qu’on a envie de faire sans être dérangé.