Il semble y avoir quelque lien entre le mécontentement de soi et la disposition à la crédulité. Le besoin d’échapper à son vrai moi est aussi un besoin d’échapper à la rationalité et à l’évidence. Le refus de nous voir tels que nous sommes entraîne un dégoût à l’égard des faits et de la froide logique. Il n’y a pas d’espoir pour les frustrés dans le réel et le possible. Le salut ne peut leur arriver que du miracle, qui filtre à travers les failles du mur de l’inexorable réalité. Ils demandent à être trompés… La règle semble être que ceux qui s’illusionnent aisément sont aussi aisément trompés par d’autres. — Eric Hoffer. Observe. Analyse. Intervient.L’Antipresse ne dort jamais. Restons en contact! J’y vais! Merci! Nous vous envoyons de ce pas un message de confirmation!
«L’école de la chair» de Mishima
En submergeant le Japon, la Modernité a secoué un antique édifice de règles et de traditions. Pour le meilleur ou pour le pire? Le roman de Mishima laisse la question délicatement et douloureusement ouverte.