Au début de l’été, la radio d’État en Suisse avait émis un bulletin d’alerte pour orages d’une extrême violence. En fin de compte, la prévision se révéla fausse. Il y eut juste un peu de pluie et quelques coups de tonnerre. Certains protestèrent en reprochant à la météo de mal faire son travail.
Ne pas se taire!
En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.

