«Jamais homme ne vit une terre plus belle», se serait écrié Colomb en découvrant Cuba. Chaque visiteur à sa suite aurait envie de partager son émerveillement. Sauf que tant de guerres, d’esclavagistes et d’ouragans sont passés par là, suivis de la révolution communiste. Les cicatrices que les âges et leurs mythes ont laissées composent un visage meurtri et profondément humain qu’on n’oublie jamais.
La sauvagerie civilisée ou la guerre de 70
Flaubert avait déjà tout dit. Notre époque était déjà en germe dans la sienne. Et donc la sienne était déjà plus ou moins la nôtre. Encore faut-il savoir lire dans son époque, interpréter les signes des temps.

