Cela remonte à il y a environ deux ans, au moment où je le rencontrai pour la première fois. Il me dit: «pose ça là!» et m’indiqua, en tapotant ses cuisses d’un court va-et-vient du dos de la main, où poser les œufs frais que je lui apportais de ma basse-cour. Ce fut ma première rencontre avec Marco.
Camus et la sauvagerie nucléaire
Pendant que les médias de grand chemin se livraient à des commentaires «enthousiastes» sur le massacre d’Hiroshima, Albert Camus prenait une fois de plus le contrepied des illusions suicidaires. Il nous aura fallu, peut-être, quatre-vingts ans de distance pour comprendre la gravité de ses mises en garde.