Nietzsche au secours ! « Frédéric Nietzsche fut le penseur du surhomme, il glorifia la force, méprisa la faiblesse et mourut fou. Mais il continua de sévir même à titre posthume en inspirant les haïssables idéologies suprémacistes du XXe siècle européen. » C’est ce que dit de lui la légende noire. Il vaut toujours la peine de passer outre la légende noire. On découvre alors dans cet homme tourmenté un contemporain tellement proche, tellement affûté, qu’il nous apparaît presque fraternel. L’audace et la lucidité de ses aphorismes sont le parfait antidote pour une époque de culs-bénits à l’esprit volontairement émoussé. En 2016, il serait le désinvité parfait. L’imagine-t-on une seule seconde sur le plateau d’un talk-show? La vérité nous libère et l’intelligence nous réjouit. Nous vous invitons donc à un moment d’allègre liberté en compagnie de quelques morceaux de son inclassable Par-delà le Bien et le Mal, dans la traduction de […]
Qui est l’ennemi prioritaire?
On ne peut pas aujourd’hui «penser la guerre» (Raymond Aron) sans remonter à Clausewitz. Sauf que Clausewitz est surtout aujourd’hui un point de comparaison. En deux cents ans, le phénomène guerre s’est beaucoup transformé, de même que (plus important encore) notre propre approche du phénomène.