J’ai bien connu le pays de Cocagne et l’Ile des Jouets, toutes ces attractions foraines qui précèdent, comme dans les années 1930, la transformation des humains en peaux de tambour. Je suis né et j’ai grandi dans l’Europe viveuse et joyeuse, et même doublement. A l’Ouest, mais aussi à l’Est.*
Le roman, dernier refuge des espions?
A notre époque, écrire des livres sur l’espionnage est la seule manière d’être espion: il n’y en a pas d’autre. Car s’il est quelque chose qui ressort du roman posthume de John le Carré, c’est bien que l’espionnage aujourd’hui est mort.