Depuis vingt-et-un ans que je retourne en Russie, je n’avais jamais visité Saint-Pétersbourg. L’occasion ne s’était pas présentée et j’avais cru pouvoir la compenser par quelques lectures. Mais je suis comme Simenon et son compère Maigret: je ne peux pas comprendre un lieu ou une situation sans l’avoir touché de mes doigts, humé, parcouru. De préférence, en y flânant sans but plutôt qu’en trottant derrière des guides.
Les heures dorées de Florence (1)
Florence, c’est d’abord une lumière, ou comme diraient les joailliers, un orient. Il faut un œil d’érudit, de poète et de philosophe pour savourer les mille facettes de cet éclat. Ariane Bilheran a exploré la ville avec, justement, un tel regard…