Depuis vingt-et-un ans que je retourne en Russie, je n’avais jamais visité Saint-Pétersbourg. L’occasion ne s’était pas présentée et j’avais cru pouvoir la compenser par quelques lectures. Mais je suis comme Simenon et son compère Maigret: je ne peux pas comprendre un lieu ou une situation sans l’avoir touché de mes doigts, humé, parcouru. De préférence, en y flânant sans but plutôt qu’en trottant derrière des guides.
L’effondrement (3)
Ce qu’il y a d’intéressant dans le développement actuel, c’est la symétrie observable entre politique intérieure et extérieure. Les deux vont de pair. D’un côté, un bellicisme virant de plus en plus à l’hystérie, de l’autre une accélération de la dérive autocratique.