Depuis vingt-et-un ans que je retourne en Russie, je n’avais jamais visité Saint-Pétersbourg. L’occasion ne s’était pas présentée et j’avais cru pouvoir la compenser par quelques lectures. Mais je suis comme Simenon et son compère Maigret: je ne peux pas comprendre un lieu ou une situation sans l’avoir touché de mes doigts, humé, parcouru. De préférence, en y flânant sans but plutôt qu’en trottant derrière des guides.
«Nosferatu, une symphonie de l’horreur» de F. W. Murnau
«Film aux multiples aspects, Nosferatu est avant tout un poème métaphysique dans lequel les forces de la mort ont vocation — une vocation inexorable — d’attirer à elles, d’aspirer, d’absorber les forces de vie.»