Jean Raspail m’a donné la confiance d’entrer en littérature et un titre dans le plus beau des royaumes — un royaume de rêve et de geste. Le 17 juin dernier, en l’église Saint-Roch, nous l’avons accompagné pour sa dernière traversée. Ce carnet de bord est mon hommage.
L’union du trône et de l’autel
Projetons-nous un demi-siècle en arrière: l’Église officielle aurait-elle osé alors défendre l’homosexualité et condamner sa criminalisation? Non, bien sûr. Ce n’était pas dans l’air du temps ni prescrit par l’État. Or les Églises officielles sont très sensibles à l’air du temps. Ainsi qu’aux prescriptions de l’État…