Jean Raspail m’a donné la confiance d’entrer en littérature et un titre dans le plus beau des royaumes — un royaume de rêve et de geste. Le 17 juin dernier, en l’église Saint-Roch, nous l’avons accompagné pour sa dernière traversée. Ce carnet de bord est mon hommage.
Le roman, dernier refuge des espions?
A notre époque, écrire des livres sur l’espionnage est la seule manière d’être espion: il n’y en a pas d’autre. Car s’il est quelque chose qui ressort du roman posthume de John le Carré, c’est bien que l’espionnage aujourd’hui est mort.