Comme nous avons facilement accepté le règne de l’absurde. Comme nous nous sommes docilement laissés infantiliser. Avec quel flegme nous voyons disparaître notre économie, nos habitudes sociales et nos bonnes manières. Serions-nous déjà passés de l’autre côté du miroir?
Le roman, dernier refuge des espions?
A notre époque, écrire des livres sur l’espionnage est la seule manière d’être espion: il n’y en a pas d’autre. Car s’il est quelque chose qui ressort du roman posthume de John le Carré, c’est bien que l’espionnage aujourd’hui est mort.