Et si le «monde d’avant» ne revenait jamais? Ce ne sera pas Mad Max, nous dit Piero San Giorgio, mais ce sera un monde où nous risquons bien d’être abandonnés à nous-mêmes par des États qui ont fait la preuve de leur incompétence, voire de leur inutilité.
Ce que la Guerre froide nous cachait
En ce temps-là, Éric Werner était antisoviétique, voire atlantiste. Comme Raymond Aron, comme Camus. Et, dans leur époque, ils avaient raison: la liberté était bien «ici». Comment auraient-il pu deviner la vilaine plaisanterie que l’histoire allait leur jouer?