Avant même que l’épidémie de COVID ait impacté de manière perceptible la mortalité globale de ce printemps 2020, l’objet de nos angoisses se déplace déjà. Le virus est une chose, l’après-virus, on s’en rend compte, sera une tout autre paire de gants. Et non jetables, ceux-ci!
Ne pas se taire!
En se rapprochant à tout vent de l’Union européenne, les Suisses semblent absolument vouloir être les derniers à grimper sur le «Titanic» avant qu’on tire l’échelle. Savent-ils tout ce qu’implique ce ticket? Il ne semble pas. En a-t-on débattu? Non. C’est donc le moment de parler, fût-ce dans le désert. Dire ce que ce pays pourrait faire pour sa survie plutôt que pour sa dissolution.

